De l’utilité d’étendre une expertise au membre d’un groupement solidaire potentiellement responsable des malfaçons
Le juge du référé expertise ne peut rejeter une demande d'extension de l'expertise, formulée par l'expert lui-même, au co-titulaire d'un groupement solidaire du lot auquel les malfaçons pourraient être imputées, pour défaut d'absence de toute démonstration de l'existence d'éléments techniques de nature à mettre en évidence l'intérêt de la présence de cette nouvelle partie aux opérations d'expertise, dès lors que la présence du co-titulaire n'est manifestement pas étrangère au litige susceptible d'être engagé devant le juge de l'action qui motive l'expertise.